Implantation
Les maisons traditionnelles à la campagne, sont la plupart du temps regroupées de sorte à former un quartier ou un village. J’ai remarqué que l’on peut distinguer les différentes typologies et lire les fonctions qui constituent le village: l’habitat, l’école, le marché, l’artisanat…
Elles semblent être implantées de manière aléatoire, mais toujours autour d’une place, le long d’un chemin, près d’un puit… L’implantation des bâtiments, en décalage les uns par rapport aux autres, permet d’assurer la circulation de l’air entres eux. La plupart étant sur pilotis, la ventilation se fait donc aussi en-dessous. Sophie Clément Charpentier et Pierre Clément dans “L’habitation lao dans les régions de Vientiane et de Luang Prabang”, ont étudié la composition de l’habitat traditionnel, son architecture mais aussi la dimension ethnographique.
Source: Extrait de Basic construction Methods of Malay House (Yuan, 1987)
J’ai constaté qu’aujourd’hui, les nouvelles constructions locales d’habitat groupé tels que le modèle du “compound”, les “boreys” khmer, sont implantés sur une trame orthogonale, disposées de barres plus ou moins longues. Les principes de composition et d’implantation évoquées précédemment pourraient-ils appliqués et revisités? Ce type de construction induit un étalement urbain par une large implantation, sur des zones immenses, déforestées. Il ne favorise pas la ventilation naturelle, créant des barrières pour le passage du vent. Entre la demande de nouveaux logements et l’urbanisation par des développeurs privés, peut-ont sensibiliser ces derniers à une architecture dense, mais adaptée au climat?
Typologies d’habitats
Vocabulaire architectural
